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dimanche, 30 mai 2010

Les débuts de la télévision

En mars 1925, à la Royal Institution de Londres, l'Écossais John Logie Baird (1888-1946) fait la première démonstration publique d'un système de télévision permettant la transmission à distance d'images animées d'une définition de 30 lignes. L'ensemble parait très rudimentaire, il permet pourtant de transmettre le visage d'une personne se trouvant dans une autre pièce. L'exploration de l'image à émettre ainsi que sa restitution à l'arrivée sont effectuées par un système mécanique (breveté par l'Allemand Paul Nipkow en 1883) utilisant de chaque côté un disque tournant percé d'une série de trous disposés le long d'une spirale. . Il constitua la première société de télévision au monde, Baird Television Development Company, au capital de 500 livres, puis en fit la démonstration au public britannique, le 26 janvier 1926. La même année, en juin, l'Américain Charles Francis Jenkins fait également une démonstration d'un système de télévision. Pour l'exploration et la restitution des images, il utilise un système à miroirs tournants qui lui assure une définition de 45 lignes par image.

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vendredi, 28 mai 2010

La stratégie de communication d'Apple

L’IPAD, OU COMMENT CRÉER UN BUZZ EFFICACE  -  Il suffit de laisser le consommateur parler... 4 février 2010:

Le dernier né des « jouets » du mythique Steve Jobs a débarqué la semaine dernière. Selon son « créateur », l’iPad peut être utilisé en tant qu’ordinateur, livre, lecteur mp3... , tout en restant entièrement compatible avec les applications iPhone déjà disponibles sur l’AppStore, y compris les jeux. Bref, une véritable révolution.  Cupertino, Silicon Valley : Le mercredi 27 janvier 2010 à 10h du matin heure locale, Steve Jobs présente le nouveau produit d’Apple après de longs mois d’attente et de rumeurs. L’impact sur Twitter, Facebook et sur les blogs spécialisés s’est tout de suite fait ressentir, avec plus de 100 000 tweets en 6 heures contenant le mot iPad, 2100 groupes et fan pages sur Facebook, et une explosion d’articles sur la blogosphère. L’équipe VanksenWatch avait mis en place une surveillance sur les mots-clés relatifs à la tablette Apple et a donc pu analyser et étudier le buzz depuis le mois de décembre et voir les conversations s’intensifier à l’approche du jour d’annonce. Comme à son habitude, avant de lancer un produit majeur, Apple n’a laissé filtrer aucune information dessus en laissant des milliers de journalistes spéculer et plusieurs millions de consommateurs fantasmer. En combinant le culte du secret à une anticipation pour un produit potentiellement aussi révolutionnaire que l’iPod ou l’iPhone, et à une stratégie de communication de laissez-faire ; la firme à la pomme s’exposait à un buzz fort et incontrôlable.

Au fur et à mesure que la date d’annonce approche, les fuites et les rumeurs ont attiré l’attention d’un nombre croissant de bloggeurs. Le 3 décembre, sur le blog Bits du New York Times, Frank Gens, vice-président chez IDC, annonce que la tablette Apple sera nommée iPad et décrit en détails et avec précision les fonctionnalités du produit. La blogosphère spécialisée reprend peu l’article à l’époque mais y fera référence pendant les semaines qui suivent. Le buzz n’évolue guère jusqu’au 19 janvier 2010.

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Ce matin rue de Rivoli à Paris, 4 nouvelles publicités géantes de l'iPad ont fait leur apparition avec une seule phrase :

28 Mai. Une seule question : le magasin d'Opéra sera-t-il prêt à temps ?

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jeudi, 27 mai 2010

Steve Jobs

Steven Paul Jobs  (né le 24 février 1955, d’une mère américaine - Joanne Carole Schieble - et d’un père syrien - Abdulfattah John Jandali -, professeur de sciences politiques) est, avec Steve Wozniak, le cofondateur d'Apple, ler avril 1976. Tous deux sont considérés comme des pionniers de la micro informatique pour avoir introduit l’ordinateur dans les foyers bien avant l’IBM PC, puis pris conscience du couple interface graphique / souris, qui a mené à la commercialisation du Mackintosh par la société Apple, le premier ordinateur grand public profitant de ces innovations.

De formation plutôt autodidacte, il finit par obtenir un emploi en 1974 dans la société Atari afin de programmer des jeux videos avec Steve Wozniak. Son but étant de gagner de quoi se rendre en Inde, dont il revient converti au bouddhisme, crâne rasé, vêtu d'orange. Avec Gandhi, son second modèle est Gustave  Steve Jobs et Steve Wozniak  (surnommés « les Deux Steve »), âgés respectivement de 21 ans et 26 ans, fondent donc Apple le 1er avril 1976 Leur premier local sera le garage de la famille Jobs dans lequel ils fabriqueront leur premier ordinateur, l' Apple 1 qui sera mis en vente en 1976au prix de 666,66 dollars.

Le nom Apple aurait été choisi par Steve Jobs, qui est végétarien,  et le nom Macintosh  viendrait d'une variété de pommes que Jobs récoltait dans sa jeunesse pour gagner de l'argent de poche. Une anecdote raconte qu'au cours d'un voyage au Népal, il fut victime d'une indigestion qui l'obligea à se nourrir temporairement de pommes. Voyant qu'ils n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur un nom et un logo pour leur société, Jobs eu l'idée de proposer comme compromis un trognon de pomme, chose qui faisait alors partie de son quotidien.

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mercredi, 26 mai 2010

Apple 1

 

 

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En 1977, l'Apple 1 alimenta quelques rayons de magasins d'informatique. Dans le coffret qui renfermait l'ordinateur, Steve & Stevens auraient presque pu ajouter un tournevis, une scie et quelques planches en bois car à première vue il manquait des morceaux: pas de boîtier ni même de clavier et de lecteur de K7!

 

La lecture du manuel de mise en route n'était que de dix pages environ. Après un peu de bricolage et un branchement sur deux transformateurs électriques(5 & 12 Volts), on pouvait s'émerveiller car l'Apple 1 était un vrai ordinateur: Les 4 ou 8 Ko de mémoire vive suffisaient bien pour concevoir des logiciels en Basic et le processeur MOS 6502 était plutôt rapide. Afin de vérifier le bon fonctionnement de l'ensemble, un programme de test était livré. La mémoire vive était composée de RAM dynamiques au lieu de RAM statiques qui était moins performantes, plus encombrantes et pourtant plus répandue à cette époque.

Côté interfaces, ce micro-ordinateur fût peu fournis. Un connecteur sur la carte mère permettait l'insertion d'un contrôleur de K7 plutôt rapide pour l'époque:1500 bits par secondes et non coûteux. Un second connecteur devait permettre l'Apple 1 de recevoir des extensions mémoire jusqu'à 65 Ko mais, à ma connaissance, il ne fût pas utilisé.

666.66$ était un prix d'achat fort raisonnable par rapport aux autres micro-ordinateurs livrés en Kit et souvent architecturé autour d'un Intel 8080. Il était même possible de lui brancher un classique lecteur de K7 et un TV standard au lieu des télétypes habituels.

Le prix de 666.66$ n'a aucun lien avec le chiffre du Diable comme certains purent penser, il fût choisi parce que Jobs voulait le vendre 777.77$ afin de leur porter chance mais ce prix était trop élevé au goût de Woz alors ils retirèrent un 1 à tous les chiffres.

Près de deux cent Apple 1 furent vendus avec succès.
De nos jours,  les rares possesseurs de Apple 1 sont des collectionneurs. Cote très élevée...

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lundi, 24 mai 2010

L'utilisation d'Internet

Tous les jours sur internet, des quantités phénoménales d’informations sont partagées. Constatez par vous même : 210 milliards de mails, plus de 43 millions de gigaoctets transférés par téléphone ou encore 5 millions de tweets. Tout est résumé sur l’image ci-dessous.

 

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dimanche, 23 mai 2010

Platon, sur l'écriture

Socrate – J’ai donc oui dire qu’il existait près de Naucratis, en Égypte, un des antiques dieux de ce pays, et qu’à ce dieu les Égyptiens consacrèrent l’oiseau qu’ils appelaient ibis. Ce dieu se nommait Thoth. C’est lui qui le premier inventa la science des nombres, le calcul, la géométrie, l’astronomie, le trictrac, les dés, et enfin l’écriture. Le roi Thamous régnait alors sur toute la contrée ; il habitait la grande ville de la Haute-Égypte que les Grecs appellent Thèbes l’égyptienne, comme ils nomment Ammon le dieu-roi Thamous. Thoth vint donc trouver ce roi pour lui montrer les arts qu’il avait inventés, et il lui dit qu’il fallait les répandre parmi les Égyptiens. Le roi lui demanda de quelle utilité serait chacun des arts. Le dieu le renseigna ; et, selon qu’il les jugeait être un bien ou un mal, le roi approuvait ou blâmait. On dit que Thamous fit à Thoth beaucoup d’observations pour et contre chaque art. Il serait trop long de les exposer. Mais, quand on en vint à l’écriture: « Roi, lui dit Thoth, cette science rendra les Égyptiens plus savants et facilitera l’art de se souvenir, car j’ai trouvé un remède pour soulager la science et la mémoire. »
Et le roi répondit :

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le dieu Thoth

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vendredi, 21 mai 2010

Datation des peintures rupestres

Les plus anciennes images connues remontent à 77 000 ans : il s’agit des dessins géométriques retrouvés sur le site préhistorique de Blombos, non loin du Cap, en Afrique du Sud.

Les grottes dites ornées, sont beaucoup plus récentes.

Louis René Nougier (1912-1995), préhistorien que la découverte de la grotte de Rouffignac en 1956 fit connaitre dans le monde entier, a recensé les multiples graphies préhistoriques. La datation des peintures rupestres de la grotte de Chauvet (découverte en 1994 seulement), qui renferme plus de 450 figures,  nous ramène à – 30 000 ans avant notre ère, c’est-à dire au Paléolithique Supérieur. Ces résultats, obtenus par trois laboratoires différents, le Centre des faibles radioactivités (CNRS-CEA, Gif-sur-Yvette), le Centre de datation par le radiocarbone de Lyon (CNRS-Université Lyon 1) et le Research laboratory for archeology and history of art de l'Université d'Oxford, selon la méthode du radiocarbone, font de la grotte Chauvet le site de peintures rupestres les plus anciennes au monde connues à ce jour. Les scènes animalières de Lascaux, de Cap Blanc, d’Altamira (Espagne) datent environ de – 15 000 / - 10 000. Ces datations prouvent que l’Homo sapiens, libéré des contingences contraignantes de la chasse pour la vie, en en rapidement venu à schématiser son activité. Avec l’économie nouvelle du Néolithique, pastorale et agricole, l’art est à la fois beaucoup plus et beaucoup moins qu’observation et magie. Il devient « décor » lorsqu’apparait l’art de la céramique (- 6 300). A l’aube des premières civilisations urbaines, de l’abstraction poussée à l’extrême naîtra l’écriture (- 4000)

 

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L'arrière-train dédoublé de ce bison et la multiplication de ses pattes rendent sa course dynamique et créent une fausse perspective de deux animaux côte à côte

mercredi, 19 mai 2010

Du volumen au codex

Volumen :

Depuis 2600 avant JC jusqu'en 650 après JC, le Volumen, (livre en rouleau) dont le nom est dérivé du verbe latin « volvere » (rouler, dérouler), désigna la forme principale qu'a connue le livre dans l'Antiquité classique. Pour constituer ce livre en rouleau, les tiges de papyrus étaient débitées en lamelles étroites, disposées perpendiculairement les unes sur les autres  puis compressées, martelées et polies. Ensuite les feuilles obtenues étaient collées les unes aux autres pour former un rouleau dont la longueur pouvait atteindre entre 6 et 15 mètres sur 30 à 40 centimètres de hauteur. Jusqu'au VIIe siècle de notre ère, l'Égypte a fourni le bassin méditerranéen en matière première sous forme de rouleau vierge.

 

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 Rouleau de la Torah, Saint-Pétersbourg, 1828, Parchemin 15,3 x 1385 cm, BnF, Manuscrits orientaux, hébreu 1426

 
En Orient comme en Occident, la tradition s’était perpétuée de copier des rouleaux de Torah miniature qui servaient soit à des offices privés à domicile, soit et surtout à être emportés en voyage. Le musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (collection Cluny) en conserve deux. Celui-ci, contrairement aux autres, a encore sa main de lecture, réduction, elle aussi, du modèle habituel.

 

Codex : Le mot latin codex vient de caudex (souche, tronc d’arbre) et signifie, par métonymie, « tablette pour écrire » : l’étymologie garde ainsi la trace de ce que le passage du volumen au codex, qui se produisit lentement entre le Ier siècle et la fin du IV, se fit d’abord lorsque les Romains, qui utilisaient des tablettes de bois recouvertes de cire pour les écrits de la vie quotidienne, relièrent ensemble plusieurs tablettes (une dizaine) par une feuille ou par des lanières de parchemin collées sur le grand côté. Le codex est ainsi un livre  de forme parallélépipédique, résultat de l'assemblage de manuscrits, en premier lieu en parchemin  (Ier et IIème siècles dans l'empire romain)  puis en papier depuis le XIIIème siècle.Sa caractéristique principale est la reliure des feuillets qui le forment par la marge; à l'inverse du rouleau (volumen) qui impose une lecture continue, le codex permet d'accéder aux chapitres (structure du texte) de manière directe. L'habitude de numéroter les pages (par des lettres) accompagna cette innovation. Son adoption dans la chrétienté est d'autant plus marquée que, support de la Bible,  le codex sert à se différencier des rouleaux sur lesquels les juifs écrivent la  Torah. Le codex comme objet est étudié par une science spécifique : la codicologie.

 

 

 

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Fragment d’un recueil des épîtres de saint Paul (Jérusalem, 902) - Parchemin15,5 x 11 cm, BnF, Manuscrits orientaux, arabe 6725

 

Un certain David d’Ascalon (Dâwud al-’Asqalânî) copia à Jérusalem ce recueil des épîtres de saint Paul, dont une partie plus importante est conservée au mont Sinaï. Il s’agit là d’un des plus anciens textes arabes des épîtres, traduit d’après un texte grec ou un texte syriaque différent des textes reçus. La copie de textes religieux chrétiens sur parchemin ne semble pas avoir connu de rupture dans cette région et on peut remarquer qu’à la différence des corans contemporains, le format de ce manuscrit est vertical. Le système de différenciation des consonnes par des points ou groupes de points placés au-dessus ou en dessous des lettres est celui que l’on utilise actuellement et les voyelles ne sont pas notées. Le style d’écriture est particulier aux livres non-coraniques, bien que, dans la forme des lettres, on retrouve certains traits communs avec l’écriture des corans. Les cahiers sont numérotés en lettres grecques. Le décor, du moins dans la partie conservée ici, est réduit à des signes en forme de croix à la fin des épîtres et au choix de l’encre rouge pour les titres.

 

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Miracles de Marie - Ethiopie, fin XVIIe – début XVIIIe siècle. Parchemin 30 x 27 cm BnF, Manuscrits orientaux, éthiopien Abbadie 114

 
L’usage du manuscrit est attesté en Ethiopie depuis le XII siècle, date des témoins connus les plus anciens. En dehors des chroniques royales, le corpus de textes est essentiellement de nature religieuse. Le parchemin est le support privilégié de l’écrit : veau et cheval pour les grands formats, chèvre pour un vellum très blanc et fin, mouton pour les petits ouvrages de moindre qualité ; sa préparation n’est pas confiée aux artisans mais doit être effectuée par le scribe, qui y copiera ensuite le texte., Les papiers orientaux ne semblent pas avoir été utilisés en Ethiopie même, et les quelques manuscrits éthiopiens sur papier que l’on connaisse ont été produits à Jérusalem, à Rome ou en Egypte. Pourtant les musulmans éthiopiens, ainsi que les commerÇants juifs des côtes de la mer Rouge, utilisaient le papier ; aussi peut-on penser que les chrétiens d’Ethiopie ont fait le choix délibéré de ne pas s’en servir à cause de sa fragilité ou par souci d’indépendance commerciale (production locale des matériaux à moindre coût), ou encore, et c’est le plus probable, pour éviter d’utiliser un support fabriqué à l’étranger dans des conditions de pureté mal définies. Par ailleurs, les inscriptions gravées sont extrêmement rares. Apparus en France au XIIe siècle puis se diffusant dans toute la chrétienté occidentale et orientale le long des routes de pèlerinage, les Miracles de Marie sont un bel exemple d’assimilation par l’église éthiopienne d’un texte étranger. Le cycle iconographique illustre le texte à la manière d’une bande dessinée. Illustré dans le premier style gondarien, ce manuscrit est un objet de luxe, très certainement commandité par une personne proche du pouvoir royal (le nom du premier commanditaire a été gratté ; portrait d’une reine au folio 87 vo) ; il devait être destiné à un usage privé plus que liturgique. Aux folios 7 vo-8, l’évêque Daqsyos (Ildefonse de Tolède) offre à la Vierge le livre des Miracles de Marie, qu’il vient de composer. En échange, il reçoit le siège et la chasuble d’évêque. Les folios 46 vo-47 montrent les frères scribes emportés par les démons parce qu’ils avaient conçu des pensées impures en écrivant.

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mardi, 18 mai 2010

Découverte de la radio

Comme de nombreuses techniques modernes, la radio s’est développée parallèlement dans plusieurs pays et a associé les découvertes de plusieurs inventeurs. De la découverte des ondes électomagnétiques, puis de l'invention du télégraphe aux premiers matériels utilisables pour communiquer sans fil, c’est un processus lié à la révolution industrielle et inscrit dans l’évolution générale du XIXème vers plus d’ouverture et de communication. Sa mise au point, qui permet la communication et la diffusion orales à distance, a bouleversé totalement les mœurs et transformé radicalement le visage des sociétés du vieux monde. Au commencement du processus, le mathématicien écossais James Maxwell (1831-1879) et le système d’équations qui porte son nom, qu’il présente pour la première fois à la Royal Society en 1864,et qui décrivent le comportement et les relations du champ électromagnétique ainsi que son interaction avec la matière. L’équation d’onde électromagnétique de Maxwell prévoit l'existence d'une onde associée aux oscillations des champs électrique et magnétique et se déplaçant dans le vide à une vitesse facilement accessible expérimentalement. Avec les moyens de l'époque Maxwell obtient une célérité de 310 740 000 mètre/seconde  Dans son article de 1864, A Dynamical Theory of the electromagnetic Field, il écrit  « L'accord des résultats semble montrer que la lumière et le magnétisme sont deux phénomènes de même nature et que la lumière est une perturbation électromagnétique se propageant dans l'espace suivant les lois de l'électromagnétisme. »Cette prévision s'est révélée correcte et la relation entre lumière et électromagnétisme est considérée comme une des plus grandes découvertes du XIXe siècle dans le domaine de la physique.

 

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