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mardi, 19 avril 2011

Marcel Duchamp et le ready-made

MARCEL DUCHAMP (Blainville-Crevon-Seine-Maritime, 1887 – Paris, 1968)

Marcel Duchamp est le troisième d'une famille de six enfants, dont quatre sont des artistes reconnus : les peintres Jacques Villon (1875-1963) et Suzanne Duchamp (1889-1963), le sculpteur Raymond Duchamp-Villon(1876-1918) et lui-même, le plus célèbre. Ce sont d'ailleurs ses frères, ses aînés, qui l'initient à l'art.

Après une scolarité à Rouen, Marcel Duchamp poursuit des études à Paris et fréquente l'Académie Julian. Mais c'est toujours auprès de ses frères qu'il fait son véritable apprentissage de la peinture et de leurs amis, réunis sous le nom de Groupe de Puteaux, principalement des artistes d'inspiration cubiste commeFernand Léger ou Robert Delaunay, ou encore Albert Gleizes et Jean Metzinger, auteurs de l'ouvrage Du Cubisme (1912).

Toutefois, très vite sa peinture s'éloigne de la problématique spatiale des cubistes et s'attache à la décomposition du mouvement, ce qui le rapproche des Futuristes italiens. L'une de ces toiles, Le Nu descendant l'escalier, le fait connaître à la grande exposition américaine de l'Armory Show, en 1913. À partir de 1915, installé à New York, il partage son temps entre les Etats-Unis et la France, diffusant les avant-gardes parisiennes, notamment les sculptures de son ami Constantin Brancusi, auprès du public américain. À cette époque, il élabore ses œuvres les plus connues, comme le Grand Verre ou la Fontaine, mais se consacre de plus en plus aux échecs, qui deviendront, au milieu des années 20, sa principale activité. En 1920, il créé le personnage de Rrose Sélavy, dont le nom apparait dans plusieurs ready-made (fenêtre) :

 

« J'ai voulu changer d'identité et la première idée qui m'est venue c'est de prendre un nom juif. Je n'ai pas trouvé de nom juif qui me plaise ou qui me tente, et tout d'un coup j'ai eu une idée: pourquoi ne pas changer de sexe ! Alors de là est venu le nom de Rrose Sélavy. [...] Je trouvais très curieux de commencer un mot par une consonne double, comme les L dans LLoyd. »

 

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Marcel Duchamp en Rrose Sélavy

 

C'est à travers le Surréalisme qu'il renoue avec l'art en organisant de nombreux événements en collaboration avec André Breton. Robert Desnos reprend les aphorismes de Rrose Sélavy et lui rend hommage dans l'un d'entre eux (Rrose Sélavy connaît bien le marchand du sel) De retour sur la scène artistique, il acquiert une renommée croissante et devient célèbre après la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 50, une nouvelle génération d'artistes américains qui se qualifient de néo-dadaïstes, tels Jasper Johns et Robert Rauschenberg, le reconnaît comme un précurseur. La réédition en 1964 de ses premiers objets ready-mades parachève cette célébrité en diffusant son œuvre dans le monde entier.

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samedi, 26 mars 2011

Anne Méaux

BIOGRAPHIE : Anne Méaux est née en 1954. En 1968 (elle a 14 ans) elle monte un comité antigrève au lycée Jules Ferry. Bachelière à seize ans, elle est diplômée de sciences Po à 19, et lauréate du concours générale en version latine. Elle milite au GUD (groupe union défense) et se postionne à droite parcqu'à l'époque, « tout le monde était à gauche ou mao », fait de nombreux petits boulots. En 1974, elle se range dans le camp du président Giscard, nouvellement élu. et commence à militer. 

En 1976, Giscard, qui ne s'entend plus avec son premier ministre Chirac, craint la déroute et choisit le terrain de la communication pour réagir. Il établit une cellule de communication à l'Elysée (jusqu'alors ne s'y trouvait qu'un service de presse assez classique) qu'il confie à Bernard Rideau. Ce dernier engage Anne Méaux qui reste 

« La commpunication politique apprend beaucoup, explique Anne Méaux. En politique, par définition, vous avez 50 % de la population contre vous. Donc il faut faire passer des messages à des gens hostiles. On apprend à parler à un éléctorat flottant. »  

Après 1981, elle s'occupe de Jean CLaude Gaudin, Alain Madelin, dont elle intègre le cabinet lorsqu'il devient ministre de l'industrie. Elle rencontre François Pinault et les grands patrons français. A partir de 1988, elle se détourne de la communication politique pour s'occuper de la communication d'entreprises Avec Marie Hélène Descamps, elle a créé Image 7 en 1988 (visiter le site de l'agence).

Aujourd'hui, l'entreprise compte une soixantaine de salariés, tous recrutés pas ses soins. Elle a 120 clients à l'année, parmi lesquels toute la galaxie Casino, PPR, Bouygues Télécom... C'est elle qui conseille la Société Générale lorsqu'eclate l'affaire Kerviel. Le chiffre d'affaires de sa société est estimé à plus de 15 millions d'euros

En 2011, Anne Méaux et Michel Calzaroni coachent les deux tiers du Cac 40. Avec Stéphane FOuks ou Michel Calzaroni, elle est considérée comme l'un de ces gourous de la communication qui conditionnent l'opinion.

 


Anne Méaux : "J'aime pas les faux culs" par Cadremploi



vendredi, 18 février 2011

Rober Ezra Park (1864-1944)

 

Si William I. Thomas doit être considéré comme l'inspirateur de l'école sociologique de Chicago, c'est Robert Park qui en devient la figure la plus marquante au cours des années 1920. Ce dernier n'entra pourtant à l'université de Chicago qu'à l'âge de quarante-neuf ans, après un parcours mouvementé. D'abord journaliste pendant une dizaine d'années, il avait éré ensuite l'élève de William James à Harvard, puis de Georg Simmel à Berlin. De retour aux États-Unis, il avait pris une part active au débat sur les relations raciales en devenant l'assistant du leader noir Booker Washington. Le problème des minorités ethniques demeura l'un des thèmes majeurs de son œuvre sociologique, et sa vision du monde urbain portait la marque des multiples expériences qu'il avait accumulées à la faveur de ses enquêtes-reportages.

Deux ans après son arrivée à l'université de Chicago, Park publia en 1915 son premier article (The City. Propositions de recherche sur le comportement humain en milieu urbain). Ce texte célèbre définit les grandes orientations théoriques et le programme scientifique de ce qui deviendra très vite l'école de l'écologie humaine.

« Laboratoire social » par excellence, la ville est pour Park l'objet d'étude privilégié du sociologue. En continuité plutôt qu'en rupture avec le travail du journaliste, les enquêtes ethnographiques doivent être multipliées pour en saisir l'infinie diversité. Simultanément, l'intelligence de ses principes d'organisation appelle une approche de type écologique, sur le modèle de l'écologie naturelle qui étudie les relations entre les différentes espèces animales et végétales présentes sur un même territoire. L'intention de Park est en effet de saisir dans toute leur complexité les rapports que les citadins entretiennent avec un milieu à la fois matériel et humain qu'ils ont eux-mêmes façonné, et qui se transforme en permanence.

Communauté humaine élargie qui se nourrit en permanence de nouveaux apports, la ville « est à l'homme civilisé ce que la maison est au paysan », selon le mot que Park reprend de Spengler. Elle doit être analysée à la fois comme un système d'individus et d'institutions en interdépendance, et comme un ordre spatial. Elle se compose d'une « mosaïque » de communautés et de groupes ayant chacun sa culture, son histoire et ses intérêts propres. Les citadins se distribuent dans l'espace de l'agglomération en fonction de processus de filtrage, de regroupement, de ségrégation, qui tout à la fois se fondent sur les diversités d'origines et d'appartenances, les réaménagent et produisent de nouvelles différenciations. La compétition économique pour l'espace produit ainsi des zones, des quartiers, des aires que Park qualifie parfois de naturelles  dans la mesure où elles se forment et se transforment indépendamment de tout plan concerté d'aménagement urbain.

Les unités de voisinage servent de cadre à de nouvelles formes d'enracinement, même précaires, dans des territoires et des réseaux. Aussi le quartier peut-il être considéré dans certains cas comme un véritable milieu de vie, justiciable d'une analyse proprement écologique. Tel est notamment le cas des ghettos et, d'une façon plus générale, de tous les quartiers où une minorité ethnique ou religieuse préserve ses liens communautaires et son identité à la faveur de processus qui mettent en jeu simultanément la recherche du semblable et l'exclusion par autrui. Il en va de même, dans une certaine mesure, pour les secteurs résidentiels suburbains où l'agrégation de ménages aisés, l'aspiration à un même mode de vie et le développement d'un fort contrôle social local tendent à réactiver les appartenances héritées tout en produisant de nouvelles identités collectives.

Toutefois la ville n'est pas seulement une mosaïque de micro-milieux et ne se réduit pas à la somme de ses quartiers. Elle est faite de tensions permanentes entre la mobilité et la fixation, entre le cosmopolitisme et l'enracinement local, entre la centralité et la vie de quartier. À la manière des espèces animales et végétales en situation de concurrence sur un même territoire, les espaces urbains et les communautés humaines qui les occupent se redéfinissent continuellement, selon des processus analogues à ceux identifiés par l'écologie naturelle (invasion, succession, symbiose, etc.). Seule une observation ethnographique des conduites et des mentalités permet de comprendre pleinement le sens de ces changements. Par exemple, les itinéraires résidentiels des immigrants sont la traduction spatiale du « cycle des relations raciales » qui, selon Park, conduit progressivement les nouveaux venus à l'assimilation. Tout en suscitant de nouvelles identités et de nouvelles appartenances, la grande ville tend à placer les relations sociales sous le signe de la mobilité, de la réserve et de la distance.

Aussi Park accorde-t-il une attention particulière aux figures de l'étranger, de l'immigrant, de l'« homme marginal » (titre d'un article de 1923), qui lui servent d'analyseurs privilégiés pour une anthropologie du citadin.

Comme le devenir de la ville est scandé par les ruptures et les crises, sa compréhension passe aussi par l'étude de pathologies urbaines. Dans le prolongement des travaux de William Thomas, Park et ses collaborateurs ont ainsi été les pionniers d'une sociologie de la déviance et des petites gens, qui occupe une place importante dans leurs études empiriques et a ouvert la voie à une analyse interactionnelle des pratiques culturelles et des mentalités —

 

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Les petites gens 

 


 

vendredi, 21 janvier 2011

Paul Watzlawick

watzlawick.jpgPaul Watzlawick (Villach, en Autriche, 25 juilet1921 – Palo Alto, en Californie, 31 mars 2007)  est un théoricien dans la théorie de la communication et le constructivisme radical, l'un des membres fondateurs de l'École de Palo Alto.

Psychologue, psychothérapeute, psychanalyste jungien et sociologue, ses travaux ont porté sur la thérapie familiale et la psychothérapie générale.

Prisonnier politique en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, Paul Watzlawick, s'évade en Angleterre. À la fin de la guerre, il est démobilisé en Italie et entre dans les services de police de la ville de Trieste. En 1949, il obtient son doctorat en langues modernes et philosophie à Venise où il a étudié la logique (influence de Ludwig Wittgenstein, Gottlob Frege et Kurt Gödel). De 1949 à 1954, il se forme à l'institut Carl Jung à Zurich, puis obtient un poste pour les Nations Unies en Italie. Après un séjour à Bombay, il enseigne la psychologie analytique et la psychothérapie à l'université d'El Salvador de 1957 à 1959.

En 1960, il se rend à Philadelphie pour étudier l'approche thérapeutique de John Rosen à l'Institute for Direct Analysis. C'est là qu'il rencontre Ray Birdwhistell et Albert Scheflen. Ce dernier le présente à Donald D. Jackson et en 1961 Watzlawick rejoint le Mental Research Institute of Palo Alto.

 

L’ouvrage le plus important, où se trouvent les concepts fondateurs de « la nouvelle communication » est Une logique de la communication (1967), rédigé avec Janet Helmick Beavin et Don D Jackson.

Les autres ouvrages ne font finalement que reprendre et développer ces principes tout en se complaisant dans l’anecdote.

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jeudi, 10 juin 2010

Harold Dwight Lasswell

HaroldLasswell.jpgHarold Dwight Lasswell est né en Donnellson, Illinois, en 1902, fils d'un berger protestant. Élève favorisé d'enseignement secondaire, il a obtenu une bourse pour étudier la sociologie à l'Université de Chicago, où très tôt il a montré ses dons spéciaux pour la recherche et a obtenu le titre de docteur à 24 ans (1926), avec une thèse sur la publicité dans la Première Guerre Mondiale. Dans sa formation intellectuelle, on signale l'influence, entre autres, de Dewey, Mead, Freud, Havelock. Il est considéré comme l'un des fondateurs de la psychologie politique.

Pendant sa carrière, il enseigna à l'université de Chicago, comme professeur de sciences politiques (1926-38), avant de transférer à l'Université de Yale. Il a été directeur de recherches sur la communication en temps de guerre dans la Bibliothèque du Congrès américain (1939-45) et a travaillé dans l'Institute for Publicity Analysis (1937-41), en se chargeant de l'édition d'une revue mensuelle, dans laquelle on a repris de nombreux travaux d'analyse de contenu sur les textes propagandistes apparus dans la période de l'entre-guerre. Il a été membre de la prestigieuse Commission Hutchins (1946), qui a étudié la liberté de presse aux Etats-Unis et a développé la doctrine sur la responsabilité sociale de la presse.

En 1930, il publie Psychopathology and Politics, où il applique des concepts de psychologie clinique à l'étude des acteurs politiques, économiques et religieux. Postérieurement, il mène de la recherche appliquée dans les domaines de la publicité politique et la communication de masse.

Lasswell développera son célèbre paradigme des composantes essentielles de tout message, soit le Qui? dit quoi? dans quel canal? à qui? avec quel effet?. En 1958, Richard Braddock proposa une extension du paradigme de Lasswell dans le Journal of Communication. Il ajoutera aux questions initiales proposées par Lasswell les éléments suivants : Quand? dans quelles circonstances? avec quelle intention?

jeudi, 03 juin 2010

Graham Bell

Alexander Graham Bell  (3 mars 1847 à Edimbourg, 2 aout 1922 à Baddeck, Canada) . Sa mère et sa femme étaient sourdes, ce qui a sans nul doute encouragé Bell à consacrer sa vie à apprendre à parler aux sourds. Il  était professeur de diction à l'université de Boston et un spécialiste de l’élocution (on dirait à présent phoniatre). Ses recherches sur l'audition et la parole l'ont conduit à construire des appareils auditifs La transmission électrique des sons, que C. G. Page avait révélée en Amérique (1837), est alors expérimentée par P. Reis, depuis 1860, en Allemagne. Mais l'appareil de Reis ne transmet, et très imparfaitement, que des sons musicaux. Bell établit la différence entre ces derniers et les vibrations complexes, d'amplitude variable, des sons articulés. Il construit un appareil capable de traduire en oscillations électriques la courbe des vibrations sonores : non seulement la hauteur des sons (Reis), mais le timbre et l'intensité que leur donne la voix. Dans une communication à la Société des ingénieurs télégraphistes de Londres, en 1877, Bell décrit les appareils qu'il a successivement réalisés et modifiés. L'un d'eux, conçu en 1875, a permis la première démonstration du téléphone. Installé dans une pièce, à l'université de Boston, Bell parle devant un transmetteur relié par un circuit électrique à  pile au récepteur placé à l'étage au-dessous : la voix est distinctement entendue. Le  pavillon acoustique de l'émetteur est muni d'une membrane portant en son centre un  disque de fer disposé devant un électro-aimant. Le récepteur possède une membrane identique, mais posée, comme le couvercle d'une boîte, sur un électro-aimant   cylindrique.

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mercredi, 02 juin 2010

Konrad Zuse

L'invention de l'ordinateur (c'est-à-dire d'un calculateur universel à programme enregistré) fut longtemps attribuée à l'Américain Howard Hathaway Aiken, concepteur de l'IBM Automatic Sequence Controlled Calculator, machine entièrement électromécanique achevée en janvier 1943 et plus connue sous le nom de Harvard Mark I. Mais, en 1962, Aiken reconnaîtra que l'Allemand Zuse l'avait devancé et devait être considéré comme le véritable père de l'ordinateur.

Konrad Zuse naît le 22 juin 1910 à Berlin. Il effectue des études d'ingénieur des travaux publics à la Technische Hochschule de Charlottenburg. En 1936, il imagine un calculateur à mémoire mécanique et à logique binaire piloté par un ruban perforé porteur d'une séquence d'instructions. Notons que les idées sur lesquelles repose cette conception d'un calculateur universel à programme enregistré ont été formulées, pour certaines, depuis fort longtemps – une forme de codage binaire par Leibniz, la commande par programme par l'Anglais Charles Babbage au XIXe siècle et les représentations des nombres dites en virgule flottante par l'Espagnol Leonardo Torres Quevedo au début du XXe siècle –, mais le mérite revient à Zuse d'avoir été le premier à rassembler et, surtout, à concrétiser ces idées.

 

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Zuse et une réplique du Z1

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jeudi, 27 mai 2010

Steve Jobs

Steven Paul Jobs  (né le 24 février 1955, d’une mère américaine - Joanne Carole Schieble - et d’un père syrien - Abdulfattah John Jandali -, professeur de sciences politiques) est, avec Steve Wozniak, le cofondateur d'Apple, ler avril 1976. Tous deux sont considérés comme des pionniers de la micro informatique pour avoir introduit l’ordinateur dans les foyers bien avant l’IBM PC, puis pris conscience du couple interface graphique / souris, qui a mené à la commercialisation du Mackintosh par la société Apple, le premier ordinateur grand public profitant de ces innovations.

De formation plutôt autodidacte, il finit par obtenir un emploi en 1974 dans la société Atari afin de programmer des jeux videos avec Steve Wozniak. Son but étant de gagner de quoi se rendre en Inde, dont il revient converti au bouddhisme, crâne rasé, vêtu d'orange. Avec Gandhi, son second modèle est Gustave  Steve Jobs et Steve Wozniak  (surnommés « les Deux Steve »), âgés respectivement de 21 ans et 26 ans, fondent donc Apple le 1er avril 1976 Leur premier local sera le garage de la famille Jobs dans lequel ils fabriqueront leur premier ordinateur, l' Apple 1 qui sera mis en vente en 1976au prix de 666,66 dollars.

Le nom Apple aurait été choisi par Steve Jobs, qui est végétarien,  et le nom Macintosh  viendrait d'une variété de pommes que Jobs récoltait dans sa jeunesse pour gagner de l'argent de poche. Une anecdote raconte qu'au cours d'un voyage au Népal, il fut victime d'une indigestion qui l'obligea à se nourrir temporairement de pommes. Voyant qu'ils n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur un nom et un logo pour leur société, Jobs eu l'idée de proposer comme compromis un trognon de pomme, chose qui faisait alors partie de son quotidien.

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lundi, 17 mai 2010

Reginald Fessenden

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Reginald Fessenden naquit le 6 octobre 1866, près de Sherbrooke, au Québec. Très jeune, il rêvait de transmettre la voix par les ondes, sans doute après avoir observé, à l’âge de 10 ans, Graham Bell en personne faire une démonstration de son téléphone.

A 18 ans, ses études terminées, il partit aux Bermudes où un poste de professeur lui était offert. Il veut gagner de l’argent pour revenir travailler à New York, avec Thomas Edison . En 1886, il arrive effectivement à New York et met au point un système de surveillance des lignes télégraphiques qui est remarqué par Edison. Celui-ci le prend à son service et 2 ans plus tard il est nommé chimiste en chef de son laboratoire. En 1893, la Société Edison ayant fait faillite, il se consacre à nouveau à l’enseignement, à Pittsburgh. C’est là qu’il commence à travailler sur la transmission de la parole par ondes électromagnétiques, au moment où les expériences de Marconi en Angleterre font la une de l’actualité mondiale.

Il est convaincu que la voix ne pourra être transmise qu’à l’aide d’ondes entretenues et que les émetteurs de l’époque, à ondes amorties, de type Marconi, ne sont pas adaptés à cet usage. Il va donc chercher à réaliser des appareils capables de générer des ondes entretenues de hautes fréquences . En 1900, il imagine un système d’envoi de signaux télégraphiques à courant alternatif, qui séduit le ministère de l’Agriculture américain : Celui-ci lui propose alors d’expérimenter la TSF dans sa station météo de Cobb Island, au milieu du Potomac, près de Washington : Fessenden est nommé télégraphiste en chef du « U.S. Weather Bureau ». Le 23 décembre 1900, il procède à l’expérience historique : il fait un premier essai de modulation d’amplitude d’une onde à haute fréquence en insérant un micro dans le circuit d’antenne, et transmet, depuis Cobb Island, un message à son collaborateur, posté à 1,6 km, qui ne tarde pas à confirmer par téléphone qu’il a bien reçu le message sur son récepteur radio (équipé d’un détecteur électrolytique très sensible, mis au point par Fessenden) : La radiophonie est née, et la voix de Fessenden est la première transmise par ondes . Toutefois, ce premier succès n’est pas divulgué : Il préfère continuer ses travaux, pendant 6 ans, pour améliorer la qualité d’émission et de réception de ses appareils.

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