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Histoire de la presse

Le père Duchesne

Le père Duchesne

"Le Père Duchesne" est le titre d’un journal qui a paru sous plusieurs plumes durant la Révolution française, que les colporteurs de rue vendaient en criant : « Il est bougrement en colère aujourd’hui le père Duchesne ! » et qui s’est distingué par la violence de son style. Le père Duchesne était un prototype de l’homme du peuple, toujours empressé à dénoncer les abus et les injustices. Le plus populaire  était celui de Jacques René Hébert,  qui en fit paraître 385 numéros de septembre 1790 , jusqu’à onze jours avant sa mort à la guillotine  survenue le 24 mars 1793 (4 germinal an II) 
Être signalé comme ennemi de la république dans le père Duchesne se soldait souvent par une fin à la guillotine. Il n’hésitait jamais à demander, selon ses termes, que le « carrosse à trente-six portières » emmène tel ou tel « crapaud du Marais» « éternuer dans le sac », « demander l’heure au vasistas », « essayer la cravate à Capet ».
À l’origine, la publication, effectuée chez l’imprimeur Tremblay, se faisait sur huit pages non-numérotées dans le format in-8° , paraissant quatre fois par décade  et coûtant cinquante sous par mois. La première page de chaque numéro était surmontée d’une vignette représentant le père Duchesne une pipe à la main et une carotte de tabac à la main avec cette épigraphe : « Je suis le véritable père Duchesne, foutre ! » et deux croix de Malte de chaque côté.

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(rubrique Medias)