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Réclames

Le nil

Le nil

Dès les années 1870 une partie de la production de JOB est expédiée au Moyen Orient et en particulier en Egypte. D'où l'idée de donner le nom de Nil à une des marques de papier. Cette marque est déposée le 13 mai 1887 au Tribunal de Commerce de Perpignan. Surtout, ce produit est « lancé » par des "réclames" avec des images de sphinx, pyramides, palmiers et le célèbre éléphant. En 1912 cet éléphant est redessiné par l'affichiste Leonetto Cappiello (1875-1942) avec le slogan : les fumeurs avisés ne fument que Le Nil... L'affiche ci contre, de David Dellepiane, reprend la légende napoléonnienne en 1925.
Adolphe Lacroix, associé d'Eugène Bardou, transfert son activité de fabrication de papier à cigarettes du Petit Montbron à la papeterie de St Cybard à Angoulême en 1901. Cette association dure jusqu'en 1910. La fabrication du papier se fait à Angoulême avec à St Cybard deux machines à papiers, des bobineuses, filigraneuses, gommeuses et machines à enchevêtrer.Le façonnage se fait à Perpignan La papeterie de St Cybard est fermée de 1910 à 1919, et des travaux de réaménagements commencent dès 1914. L'usine de Perpignan est transférée à Angoulême en 1930. Elle sera cédée en 1968 aux papeteries Bolloré. A la fin de l'année 1970, la machine à papier de St Cybard cesse de tourner et progressivement, les ateliers sont transférés à Cothiers. L'entreprise, très paternaliste, offrait des nombreux avantages à ses employés, niveau de salaires primes et gratifications mais aussi crèches, garderies, service médico-social, comité d'entraide, jardins et logements ouvriers. En 1930, elle employait environ deux cent salariés dont 2/3 de femmes. Le centenaire des papeteries, le 7 mai 1949 a été marqué par un banquet de plus de sept cents couverts réunissant tous les employés et de nombreuses personnalités. Les locaux, rénovés, abritent le musée du papier d’Angoulême