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Histoire de la presse

Recul de la pluralité linguistique

Recul de la pluralité linguistique

A partir de la fin du XVIIIè et surtout durant tout le XIXè, les langues non-romanes continuent de s’affaiblir (breton, flamand) ou sont cantonnées dans d’étroites limites (basque, alsacien). Assimilée à la féodalité, la multiplicité des patois cède devant la langue centrale qui gagne du terrain (unification culturelle par l’école et le service militaire).
Comme investie d’une mission historique (unifier le territoire, servir un vaste transfert des connaissances) la langue centrale , portée par les journaux et les livres de vulgarisation, assure un maintien de l’ordre et une cohésion sociale : en milieu rural, l’école a souvent contraint les enfants à un véritable bilinguisme, les transformant en immigrés culturels dans leur propre aire linguistique.